Un homme à pas feutrés traverse la lumière à tâtons dans l’espace. Son visage s’efface, il n’en reste plus rien, qu’un trou dans la masse. Tel est l’homme de verre, effacé le mystère, en sa disparition
C’est un scribe l’assis, l’homme sans la matière, au centre redouté. Assis dans son corps grand et dans son mouvement, hiératique. L’aura sans la lumière, l’orbite dans la nuit, la poussière et la vie
(Extrait d’une suite parue dans le numéro 8 de la revue en ligne Incertain regard, dir. Hervé Martin, décembre 2013; d’après les oeuvres de Giacometti)