L’oiseau dans le ciel blanc traverse la lumière en ombre verticale, le vent porte la vague et les oiseaux chavirent dans le même horizon, c’est la danse des palmes où dans l’ombre un oiseau a traversé le mur
Les pins échevelés, un cri une lumière ton éveil à la vie, les canes les caniers les vignes les sentiers, fraîcheur odeur de fin d’été, pluies et douceurs de ton passé
De ce chêne moussu suivre la voie des branches qui montent dans le ciel et s’y ramifient, les arbres sont doux, les collines de mousse et dans la croix des branches au creux de la falaise, les feuilles repoussent
Rose tendre des fleurs le corps épanoui de cet homme endormi, beauté du ciel de verre. Robes blanches la belle allure, bastingage doré, les dames font les élégantes, entre les arbres se profile un horizon
Le vol en ascension de l’oiseau vers le ciel, suspendu dans le vide et contre le ciel bleu, la ligne des nuages d’où le soleil surgit, le velours des blés tendres, la pointe du cyprès, le feuillage argenté des vernes-peupliers
(Poème paru dans la revue en ligne Terre à ciel, rubrique « la vie comme elle va », juillet 2014)