Si une parole me libérait je pourrais peut-être effacer les frontières, pousser l’anéantir jusqu’au bord de la mer
la vague sur la vague au creux m’emporterait, d’un retour en arrière et m’ensevelirait
[…]
et sans voir tout à coup la petite clarté de cet instant d’été t’entourer – tu rirais
à nager dans les vagues et les courants contraires, à goût de vent de sel de lumière et de mer
(Arnaud Beaujeu, L’Amour de vivre, éd. Nu(e), 2014)
Photo: A.B.
