La maison sur la mer aux colonnes d’arbres imaginaires est suspendue dans le matin éblouissant de vert. Au partage de l’horizon, le bleu ciel répond au bleu tendre de mer
Une mèche de cheveux La courbe florentine Du cou s’est prolongée Le talisman du Diable Emblème le néant Les pèlerins tombent à l’envers Jusqu’au Printemps
(Arnaud Beaujeu, XXI suivi de Post mortem, 5 sens éditions, 2015)
Au pied du Royaume solitaire Où l’Aigle ancien gouverne Sous la couronne aux dix rubis Des ciels de rêves et de lumière S’entrouvrent mais s’enfuient La Vie s’y déroule à l’envers Et le malheur s’y réfugie
(Arnaud Beaujeu, XXI, suivi de Post mortem, 5 sens éditions, 2015)