Suspendue dans le vide et contre le ciel bleu, elle voit le souvenir d’un grand océan bleu, le vent, le ciel, la terre, ou le souffle du vent dans la nuit étoilée
Elle plonge au creux d’elle-même ou dans l’ombre de sa lumière
Elle se déploie sur d’autres cieux
Elle trouve une altitude, abandonne la terre, du ciel bleu aux nuages, des nuages à l’hiver
Ou pose son regard sur la mer élancée
Plonge dans le sommeil, entend le vent glisser, l’été, dans les ramures
Redescend vers le ciel, entre les murs de buis
Traverse la lumière, transparence du verre, portée vers l’inconnu
(Arnaud Beaujeu, L’amour de vivre, éd. NU(e))
Photo: A.B.
